Autocompassion en pleine conscienceProgramme en ligne
Programme en ligne
Par Alexandra Palao |
28 décembre 2020
2020 nous a invité à pratiquer la compassion.
Elle se définit simplement par le fait de porter une attention aimante et engagée envers ceux qui expérimentent la souffrance.
Elle nous a connectés aux soignants, à ceux qui traversent des moments difficiles, qui ont perdu des êtres chers.
Elle nous a peut-être également reconnectés à nous-mêmes, à nos besoins de soin, d'attention, de liberté...
Même si ce regard de compassion est bien plus difficile à s'offrir à soi-même tant notre juge critique intérieur peut être virulent.
Un peu comme si un petit mammouth apparaissait à côté de nous, sauf que le mammouth est en nous.
Ainsi, quand nous percevons une menace, externe mais aussi interne comme une pensée, notre amygdale est activée, la libération d’hormones de stress déclenchée (adrénaline, puis cortisol).
Ainsi, de jour en jour, nous entretenons un niveau de stress, d’anxiété, sans savoir que nous pourrions faire autrement.
Ce toucher, lorsqu’il est exécuté, libère de l’ocytocine et des opiacés qui aident le nourrisson à se sentir en sécurité.
Ces processus nécessitent un apprentissage.
Science et autocompassion
Les études menées par Paul Gilbert, créateur de la Thérapie basée sur la compassion, ont mis en évidence que lorsque nous nous critiquons, nous activons le système de défense du corps contre les menaces, notre cerveau archaîque, le reptilien.Un peu comme si un petit mammouth apparaissait à côté de nous, sauf que le mammouth est en nous.
Ainsi, quand nous percevons une menace, externe mais aussi interne comme une pensée, notre amygdale est activée, la libération d’hormones de stress déclenchée (adrénaline, puis cortisol).
Nous sommes prêts aux 3 modes de réaction archaïque face au danger : la fuite, le combat ou la paralysie.
Les recherches sur l'autocompassion démontrent aussi que les menaces que nous rencontrons sont souvent liées à l’image que nous avons de nous-mêmes.
Chaque fois que nous nous sentons inadapté, incompétent, nous activons le système d’alerte et attaquons le problème c'est-à-dire…nous même.
Les recherches sur l'autocompassion démontrent aussi que les menaces que nous rencontrons sont souvent liées à l’image que nous avons de nous-mêmes.
Chaque fois que nous nous sentons inadapté, incompétent, nous activons le système d’alerte et attaquons le problème c'est-à-dire…nous même.
Ainsi, de jour en jour, nous entretenons un niveau de stress, d’anxiété, sans savoir que nous pourrions faire autrement.
Bonne nouvelle
La bonne nouvelle c’est que nous avons aussi accès au système de soins propres aux mammifères. Celui qui s'est mis en place pour assurer au nourrisson, au jeune animal.
Savez-vous quel est l'un des 2 facteurs principaux de ce système de soin?
Le toucher apaisant.
Ce toucher, lorsqu’il est exécuté, libère de l’ocytocine et des opiacés qui aident le nourrisson à se sentir en sécurité.
Souvenez de l'expérience du primatologue Harry HARLOW qui proposait 2 substituts maternels à des bébés singes rhésus. Ils étaient nourris par un mannequin de fer qui n'offrait aucun lien affectif. Laissés seuls en présence de ce mannequin de fer et d'un autre lui, paré d'une fourrure réconfortante, les singes choisissaient de se blottir contre la version plus réconfortante.
Ou encore de ces orphelinats en Roumanie où les bébés n'étaient pas touchés. Et qui souffraient de graves retards psychomoteurs.
Le programme MSC (Mindful Selfcompassion)
Les gestes d'autocompassion sont une des pratiques soutenantes du programme Autocompassion en Pleine conscience (MSC).L'effet de ces gestes est un sentiment de sécurité qui vient contrebalancer le stress généré.
Le cycle MSC est une approche basée sur la pleine conscience visant à développer notre compassion envers nous-même, celle-là même que nous offrons si facilement aux autres.
Le programme en 8 semaines est né de la rencontre de Kristin Neff, chercheuse dans le domaine de la compassion et Christopher Germer, psychologue clinicien travaillant avec la Pleine Conscience.
Loin du laisser-aller, l'autocompassion tient davantage d'une motivation qui nous engage à comprendre les racines de nos souffrances, les reconnaître sans s'y complaire.
Devenir plus conscient de nos besoins et agir de façon avisée pour avancer le coeur plus léger vers la vie que nous choisissons de créer.
Ces processus nécessitent un apprentissage.
Ensemble, nous développons la capacité d'entrer en résonance empathique avec notre douleur, avec prudence et bonté.
Ce travail nous reconnecte à une humanité partagée avec chaque être.
En comprenant la nature et les causes de la souffrance, nous sommes capables de nous engager avec elle de façon efficace et attentionnée.
En comprenant la nature et les causes de la souffrance, nous sommes capables de nous engager avec elle de façon efficace et attentionnée.
Pour poursuivre notre chemin avec plus de confiance, de foi et de connexion à tous les êtres.
Dates du prochain MSC
À compter du 1er février 2021 et jusqu'au 5 avril 2021, les lundis soirs de 19h30 à 22h15 en distanciel, en co-animation avec Sandrine Jourdren, instructrice MSC et MBSR.
Réunion d'informations le 25 janvier de 19h30 à 21h.
N'hésitez pas à m'envoyer un message si vous souhaitez plus d'informations sur le programme ou à jeter un oeil ici : programme-mindfulness-mbsr-mindfulness-based-stress-reduc